Mobilisation
générale ?
Le niveau des risques, lato sensu, a rarement été
temps, à haute voix aujourd’hui. Bien au-delà du
seul conflit en Ukraine : cybersécurité, terrorisme,
désinformation, espionnage industriel, entrisme et
communautarismes, parmi d’autres, et bien sûr, risque militaire.
Une forme de naïveté européenne, surtout à l’ouest du continent
– l’Est ayant gardé un souvenir cuisant de ses années au sein
du glacis soviétique- a conduit à abaisser la garde depuis des
années. Francis Fukuyama n’avait-il pas annoncé la fin de l’His-
toire, grâce à la victoire du concept
de démocratie libérale ? Le mur de
Berlin puis l’URSS n’étaient-ils pas
tombés sans coup férir ? On pou-
vait donc se concentrer sur la seule
logique de consommation, de crois-
sance économique et d’hédonisme
insouciant.